Vous vous êtes probablement déjà dit: « mais qu’est-ce que je fous là? », « Je ne suis vraiment pas à la hauteur de ces personnes »…
Et, franchement, je pense que cela nous arrive à tous ! Et qu’est-ce donc que ce sentiment, c’est le fameux syndrome de l’imposteur.
Comment faire pour le mettre à distance, et pourquoi pas s’en débarrasser ?
Personnellement, je ne m’en suis pas totalement débarrassée , mais je peux vous exprimer toute la fierté que j’ai de le tenir à distance, en particulier grâce à ma récente réussite en tant qu’infopreneuse (entrepreneuse et créatrice de formation numérique).
Je m’explique, mais tout d’abord, je vous apporte quelques précisions contre ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur.
Le vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur
C’est quoi ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur ?
Souvent, les personnes qui subissent cela pensent que la réussite et/ou leurs réalisations ne sont que le fruit d’une chance exceptionnelle, ou d’un malentendu… En gros, à aucun moment, ces personnes ne pensent mériter une quelconque réussite…
Exemple :
Quand j’étais en CM2, un concours de dessin a été organisé par mon école et une grosse entreprise. Ce jour là, j’ai gagné un prix hors catégorie car mon dessin évoquait une idée que le jury avait adoré, semble-t-il !
Du haut de mes 11 ans, ma première réaction fut de penser qu’il y avait forcément un malentendu, car mon dessin n’avait rien d’exceptionnel. Mes «copines» s’étaient d’ailleurs empressées de me confirmer ce que je ressentais … Me confortant ainsi dans cette pensée négative.
Ce que j’ai vécu à cet âge là s’est manifesté à d’autres occasions de ma vie.
Mais saviez-vous que nous sommes 70 % de personnes à être touchées par ce syndrome de l’imposteur.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est une étude américaine menée par «The international journal of the behavioral science».
C’est fou !
Quand on réalise cela, on se rend compte que nous sommes loin d’être seul.e.s et peut-être que, même des personnes proches que nous ne soupçonnions pas, sont touchées par ce vilain syndrome.
Ça aide à relativiser non ?
Finalement, je définirais ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur comme étant une incapacité à évaluer nos propres compétences, et plus particulièrement en comparaison des autres. nous nous sous-estimons sur cette incapacité à se à nous auto-évaluer.
Et ça, c’est moche !
Pourquoi c’est moche?
Ce syndrome de l’imposteur est vilain moche et méchant car il mène à la dévalorisation de soi, à la frustration et au sentiment d’incompétence… et le pire dans tout ça, c’est que tout cela ne repose que sur du subjectif.
Pour dépasser cela, je vous propose 7 techniques pour le tenir à distance ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur.
Le syndrome de l’imposteur: « Loin des yeux, loin du coeur… »
Petit exemple récent de l’intervention du vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur :
Cela fait plus de deux ans que je tiens mon blog lacordelette.com, qui est un blog de couture.
J’ai pu converser avec mes lectrices et me rendre compte que je pouvais les aider à dépasser leurs difficultés.
Cependant, compte tenu du travail que j’allais fournir, je devais créer un produit payant…
Et c’est là que le vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur s’est manifesté !
« Qui suis-je pour demander une rémunération quelconque pour ce travail ? »
Ma petite voix intérieure a ses raisons que la raison ne connaît pas !
Plus on tient le syndrome de l’imposteur à distance, moins il revêt d’importance, et pour y parvenir voici 7 techniques testées et approuvées, dans le cadre du travail cité en exemple ci-dessus.
1/ J’ai surveillé ma petite voix intérieure
Nous nous parlons tous à nous-mêmes et nous avons la fâcheuse tendance à souvent nous faire la leçon.
Heureusement, on peut changer le ton de cette voix et son discours.
Mon conseil pour la prochaine fois que se manifestera notre vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur, dites-lui: « stop! », puis verbalisez à haute voix ce qu’il s’est passé.
Petit exemple personnel de verbalisation: » Petite voix intérieure, tu ne détiens pas la vérité, laisse-moi vivre mes expériences, avec les compétences que j’ai ! «
Parler à votre petite voix intérieure est également la preuve que vous reconnaissez être victime du vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur et connaître son ennemi, permet de mettre en place un système de défense.
2/ J’ai accepté les compliments
Pendant la conception de mon produit couture destiné à aider mes lectrices, mes copines blogueuses ont pu concrètement se rendre compte de la formation que je créais. Elles m’ont alors beaucoup complimentée sur ce travail qui me tenait tant à cœur.
Même si ma première réaction fut de laisser entrer le vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur, je l’ai très vite évacué hors de ma tête, en lui disant que si je recueillais des compliments, c’était bel et bien parce que j’y mettais du cœur: c’était donc amplement mérité!
Face aux compliments, ne dites plus « Oui, oh, c’est pas grand-chose! ». Ne vous dénigrez plus, et dites un grand merci franc et content !
3/ Je me suis lancée malgré ce sentiment de ne pas être parfaite comparée aux autres
Le dénigrement de soi peut prendre naissance dans le non-passage à l’action.
Vous vous imaginez faire quelque chose et finalement vous ne tentez rien, pour la stupide raison que d’autres seront plus capables que vous et que vous n’êtes qu’un imposteur.
Honnêtement, d’autres ont peut-être plus d’expertise, mais votre personnalité unique rend vos compétences subtilement, voire grandement différentes.
Et c’est pour cette raison que nous ne devrions pas nous comparer mais passer à l’action.
L’expertise vient avec les expériences, et faire des erreurs rend plus compétent.
Alors STOP au perfectionnisme et CHUT, vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur !
4/ Mes échecs = mes expériences
Ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur nous propose un point de vue sur nos erreurs… Il les transforme en échecs sur lesquels nous faisons une fixation.
Or tout le monde fait des erreurs !
Dans ce cas, nous devons changer notre perception des échecs pour nous défendre de ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur.
Voici ma proposition pour une nouvelle perception :
Un travail bien fait/ un projet réussi est le plus souvent le fruit d’un long processus :
- Se tromper,
- Essayer à nouveau,
- Se tromper encore,
- Et trouver notre solution.
Alors lancez vous !
5/ J’écris sur tout et en particulier sur mes réussites!
J’adore écrire et lorsque je réussis un projet, ou tout simplement lorsque je suis satisfaite d’un travail, je le formule sous forme de gratitude.
Ainsi lorsque ma petite voix intérieure m’annonce l’arrivée imminente du vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur, je sais que j’ai, dans mon journal, de nombreuses pages sur lesquelles je peux me reposer pour me défendre.
Et si c’est vraiment nécessaire, et que mes doutes permettent au puissant vilain moche méchant syndrome de l’imposteur de passer la porte de mon mental, je dégaine mon journal et lis mes passages préférés.
Ça requinque un mental, ça !
6/ Je continue d’apprendre mon métier
En même temps que j’exerce mon métier, je continue de me former!
Je peux témoigner sans honte que c’est une arme fatale contre le vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur.
Plus vous vous formez, plus vous vous sentez compétent, et par conséquent moins vous inviterez le vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur dans votre tête.
7/ Je demande de l’aide
Cette notion est assez nouvelle pour moi!!
J’avais cette tendance à m’isoler avec mes peurs, mes inquiétudes, et ce… Vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur!
À présent, après un moment de digestion de la situation, je demande des conseils aux personnes que je considère capables et compétentes dans mon cercle d’amis.
C’est une aide indiscutable pour sortir de ces situations.
Comme vous pouvez le lire, il existe quelques techniques pour tenir ce vilain moche et méchant syndrome de l’imposteur à distance. Je vous ai livré 7 techniques, mais peut-être en existe-t-il d’autres…
En tous cas, si je devais vous donner un conseil pour le combattre, je vous dirais de commencer par surveiller votre petite voix intérieure… Ce serait votre premier petit pas vers la libération!!
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